scene de crime

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Le crime au microscope

Résurrection de la police scientifique

En 1996, la police technique et scientifique est délocalisée à Ecully, dans l'agglomération lyonnaise. Elle est devenue une entité autonome ainsi qu'une aide incontournable à l'enquête judiciaire. Elle est composée de trois services centraux qui regroupent la Documentation criminelle (SCDC), l'Identité judiciaire (SCIJ) et les laboratoires de Police scientifique (SCL) .

De 1985 à 1987, plusieurs décrets unifient les divers services de Police scientifique. Pour la première fois, archives, identité judiciaire, documentation et recherches criminelles marchent à l'unisson, de Marseille à Lille, de Lyon à Paris. Pour la première fois, budget et politique de recrutement favorisent une montée en puissance rapide et des avancées spectaculaires.

L'informatisation des fichiers : le FNAEG et le FAED

Le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) créé en 1998, puis étandu dans les années qui ont suivis. Il était à la base utilisé pour les délits sexuels, puis maintenant, enregistre toute trace d'ADN trouvée sur un lieux de crime. Le FNAEG a été installé par la direction de la Police Judiciaire, et une base de données communes pour la gendarmerie et la police nationale française. Le 1er octobre 2008, le FNAEG contenait les profils génétiques de 806 356 individus, et plus de 38 000 traces non identifiées.

Les Fichiers Automatisés des Empreintes Digitales (FAED) servent à comparer des empreintes digitales prélevées sur une scène de crime, et ainsi, permettent, peut-être de trouver son propriétaire. Cette base de donnée a été crée en 1987, elle est sous la responsabilité de la direction génerale de la police judiciaire. Au 1er octobre 2008, le FAED comptait environ : 2 998 523 individus enregistrés et 171 801 traces non identifiées.