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Le crime au microscope

Affaires de poisons

L’empoisonnement fait partie des crimes des plus courants. La toxicologie est là pour le déceler.

La toxicologie consiste à chercher les poisons, drogues et médicaments responsables de l’intoxication d’une personne. On utilise des méthodes très fines de test de dépistage des toxines, pour savoir ce que l’individu à ingérer et en quelle proportion. On effectue ce test sur des prises de sang ou encore d’urine.
Cependant, lors d’une enquête, aucun doute n’est possible. On doit confirmer la présence de toxine par d’autres analyses avec une méthode différente nommé la méthode physico-chimique (chromatographique) qui, une fois les produits étudiés séparés, retrouve leur proportion exacte, par analyse spectrale ultraviolette. On obtient un graphique où toutes les lignes représentent un composant de l’échantillon. Si un poison est décelé, il apparait comme un trait dont la taille représente le pourcentage de son taux de présence.

Ainsi, ces analyses nous informent sur la vitesse et les conditions dans lesquelles se sont déroulées l'intoxication. Si nous approfondissont ces recherches dans les organes du corps intoxiqué, nous pouvons savoir comment et quand, ces derniers ont reçu le poison.

Or les toxiques laissent leurs traces à d’autres endroits que dans le sang et les urines. Certains ne s’éliminent que dans les cheveux, les poils ou les ongles. On peut donc savoir quand a été la prise de produits, si elle était antérieur à la mort ou non. On peut dater les prises de produits juste en analysant une mèche de cheveux.

Poils et Cheveux

Les poils et cheveux pourraient paraître insignifiant pour un criminel mais ils paraissent comme très résistants ce qui permet de les retrouver sur les lieux du crime, qui fournit à la police des informations pratiques pour l’enquête.

Tout d’abord, la police commence par identifier la nature du poil pour savoir s’il est humain ou animal. La PTS examine le poil au microscope pour déterminer l’espèce d’âpres des considérations biologiques. Pour le déterminer, elle calcule l’indice médullaire par rapport au diamètre moyen médullaire du poil et du diamètre moyen de sa tige. Cela renseigne sur la grosseur du bulbe au poil. Puis elle interprète les résultats. Si le résultat trouvé est inférieur à 0.38 c’est un poil humain, mais s’il est supérieur à 0.5 il est d’origine animale.

Cependant les poils ou cheveux renseignent sur la scène de crime en général et sur l’auteur. Ils permettent de donner des précisions sur le phénotype du criminel (peau noir ou blanche, cheveux frisés, raides, bruns, roux…). De plus, ils permettent de trouver les opérations chimiques effectuées sur les cheveux (teinture, décoloration, etc.). Toute fois après l’analyse au microscope a balayage, il permet de savoir les conditions du crime, s’il a été violent grâce a de microtraces d’arrachement.

Si ces informations ont l'aire utiles à première vue mais ne suffisent pas lors d’une enquête, elles peuvent être complétées par certaines informations mais restent faibles en général. Mais elles sont souvent une source d’ADN exploitable.